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Chapitre 1 Disparition

Bon, ça y est je me suis décidée à mettre un extrait du roman que je suis en train d'écrire sur mon blog, en espérant que je ne vais pas retrouver ma propre oeuvre autre part dans quelques semaines...J'attend vos commentaires ! (j'éditerai la suite dans quelques jours )

 

 

Chapitre 1

Disparition

 

Jeudi, 4h48… Le prof de math s’agite devant le tableau… Des histoires de droites et d’angles opposés… La moitié des élèves dorment, l’autre fixe la pendule où l’aiguille des minutes avance péniblement jusqu’au 12… DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIING ! La sonnerie retentit enfin, réveillant les élèves qui s’élancent en hurlant dans les couloirs, couvrant la voix du prof qui tente de demander le calme pour donner des devoirs. Moi, je ne me presse pas… J’avance tranquillement dans les couloirs, je franchis le portail. La plupart des élèves prennent le bus, moi je rentre à pied… Je marche… Il pleuvine… Les gouttes tombent autour de moi, mais je ne les sens pas… La route que j’emprunte se transforme en chemin rendu boueux par les trombes de pluie qui martèlent maintenant autour de moi… Je m’arrête. Devant moi se dresse une grille, que j’escalade sans problème. Une fois de l’autre côté, je traverse un terrain vague, puis re-escalade une barrière. J’arrive enfin devant ma maison. Cela m’a pris exactement une une trois quarts d'heure.

 

J’introduis la clef dans la serrure, je pousse la porte, je rentre. Je ferme la porte derrière moi, je vais dans ma chambre, lance mon sac par terre, et me jette sur mon lit, épuisé. Je visse les écouteurs de mon MP3 dans chaque oreille. Je regarde le plafond. Blanc. Si blanc… je m’endors, bercé par la musique…

 

« Salut Jean-Jacques !

-Ah ! Michel ! Content te voir !

-Dit… Y’t’en a parlé le Maxime, de son histoire ?... »

 

Je maudis mes voisins. A croire que leur raison de vivre est de me réveiller tout les samedis matins. Mais… Au fait… On n’est pas… Je risque un coup d’œil à mon réveil… 8h29…

« Merde !... Merde, merde, merde ! »

Je me lève d’un bond, on n’est pas samedi, on est vendredi ! Je me rends soudain compte que je suis tout habillé, et que mon MP3 est toujours vissé à mes oreilles, seulement, les batteries vides, il s’est arrêté. C’est alors que tout me reviens : hier soir, je me suis endormi, et… je ne me suis pas réveillé… 

« Bon… Puisque je suis habillé, autant en profiter ! » murmure-je en mettant mon sac sur le dos. Puis en sortant de ma chambre, je crie :

« Vous auriez pu me réveiller puisque je ne… »

Je m’arrête. Je me rends compte du silence absolu qui règne dans la maison. Inquiet, je commence à arpenter les pièces en appelant :

« Maman ? Papa ? Juliette ? »....

 

A suivre !!